Selon les experts automobiles d’ici l’année 2025, nous aurons 8 millions de voitures autonomes sur la route. Toutefois, avant d’imaginer un monde où les voitures pourront conduire d’elle-même. Il est important de comprendre les 5 niveaux de la conduite autonome en matière d’assistance au conducteur. Quels sont ces niveaux ?
C’est la SAE International qui a défini le système des 5 niveaux de la conduite autonome en 2014. Elle est nommée dans le jargon technique « La taxonomie et définitions des termes liés aux systèmes d’automatisation de la conduite des véhicules automobiles sur route ».
En d’autres termes, chacun des niveaux décrit le degré d’intervention du conducteur dont il doit faire preuve, lorsqu’il est dans sa voiture autonome.
Le premier niveau et le plus courant. Ainsi, la voiture autonome dispose d’un système automatique unique pour l’assistance du conducteur. Par exemple, la direction assistée ou le régulateur de vitesse. Dans ce genre de véhicule, le conducteur doit surveiller constamment les autres éléments de la conduite, notamment, la direction ou le freinage.
C’est le système avancé d’aide à la conduite ou ce qu’on appelle l’ADAS. à ce niveau, le conducteur peut contrôler la direction, l’accélération et le ralentissement, à la fois. Néanmoins, ce n’est pas encore de la conduite autonome au sens propre du terme, puisque le conducteur peut prendre le contrôle de la voiture à tout moment. Par exemple, le système le plus connu est l’Autopilot Tesla.
Les voitures autonomes du niveau 3 disposent de ce que l’on appelle des fonctions de « détection environnementale ». Ce qui veut dire que le véhicule peut prendre des décisions éclairées sur la route. Par exemple, accélérer pour dépasser une voiture lente ou s’arrêter à un passage piéton. Toutefois, le conducteur reste toujours attentif et prêt à reprendre le contrôle si la voiture ne peut pas prendre une décision. Le constructeur automobile Audi avait annoncé, il y a un an qu’il développerait la toute première voiture de niveau 3, la A8.
À ce niveau, la voiture peut se diriger, accélérer, freiner et prendre des décisions sur la route. De plus, elle peut surveiller l’état de la route et réagir face aux dangers et risque imminents, sans aucune intervention du conducteur. Cependant, il est important que les conditions de la route soient idéales.
L’Entreprise Française Navya, construit et vend des taxis de niveau 4 aux état-unis. Ce sont aussi des véhicules électriques, capable d’atteindre une vitesse de 88km/h.
C’est le niveau ultime de la conduite autonome et celui qui élimine complètement l’intervention humaine. Ce genre de véhicules n’auront ni volant, ni pédales d’accélération ou de freinage. Ils seront conduits en utilisant uniquement l’intelligence artificielle et répondront aux données du monde réel. C’est la vraie transition de l’homme vers la machine.